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samedi 13 octobre 2012

En passant par Zaventem...



Il est certaines expériences en Belgique qui donnent envie d’appeler immédiatement tous les candidats à l’exil fiscal, pour leur expliquer qu’il est encore temps de renoncer.

Ayant atterri aujourd’hui à l’aéroport de Zaventem, comme souvent à la dernière porte du terminal, j’avais déjà marché un bon kilomètre avant d’accéder aux quais flambant neufs de la toute nouvelle gare ferroviaire de « Zaventem  Luchthaven ».

Que le français soit totalement banni, en ces terres flamandes, ne me surprend désormais plus. Mais que peut penser un anglophone, compris dans tous les pays du monde, et, on peut l’imaginer, peu aguerri aux questions linguistiques et communautaires belgo-belges, lorsqu’il se trouve confronté à ces panneaux exclusivement rédigés en néerlandais ?

Tentant d’acheter un billet de train, un couple d’Anglais s’interrogeait devant moi : « What is Bancontact ? », « They don’t use the Visa Card ? ». Ah, pauvre étranger, qui t’aventures en terre belge sans t’être muni au préalable d’une Bancontact. Cette carte de paiement, bien qu’acceptée par moins d’un commerçant sur deux en Belgique, t’est indispensable dès ta descente du Thalys ou ton arrivée à l’aéroport, si tu veux accéder aux transports en commun !

En l’occurrence, la machine qui vendait les billets ne prenait que des pièces (c’est ce que j’ai pu rapidement constater, mon couple d’anglophones étant allé chercher un peu de compréhension au guichet). Qui débarque d’un avion avec 15 euros en petite monnaie ? ... C’est la somme qui est désormais réclamée à un couple qui souhaite rejoindre la capitale en train. Merci la nouvelle taxe Diabolo, qui décidément porte bien son nom !

Il me restait juste le temps de sauter dans un Bruxelles Express, qui, comme son nom l’indique, marque autant d’arrêts que tous les autres trains. L’occasion de découvrir d’ailleurs que, de même que le tarif, le temps de trajet s’est bien rallongé…

Un contrôleur flamand a heureusement su très vite me redonner le sourire : « c’est plus cher, mais regardez : le train est à moitié vide, vous y gagnez en confort ! » (tiens, c’est vrai, mon couple d’Anglais a disparu).

Malgré l’épreuve, me voici à bon port, et finalement contente d’être rentrée…juste à temps pour les élections !

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