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mercredi 28 mai 2014

La cravate de Bart De Wever


Pas de veste, ce dimanche, pour le parti nationaliste de Bart De Wever, mais une cravate...

Comme l'annonçaient les précédents succès locaux et comme le prédisaient les sondeurs depuis déjà plusieurs mois, la N-VA a remporté un franc succès dimanche 25 mai en Flandre. Déjà en tête lors des élections fédérales de 2010, la N-VA avait, après plus d’un an de négociations, décidé de la jouer solitaire et de rester sur le banc de touche. Elle récolte cette année pleinement les fruits d’une stratégie qui lui a offert le monopole de l’opposition au niveau fédéral.

En dépassant ce dimanche les 30% de voix aux élections fédérales ainsi qu’au Parlement flamand, le parti de Bart De Wever confirme s’il était nécessaire son enracinement dans la Flandre rurale mais aussi urbaine.

Un beau succès, mais pas un raz de marée. Car les partis flamands traditionnels, largement siphonnés lors des précédents scrutins, ont cette fois-ci bien résisté : les voix gagnées par la NVA l'ont été surtout sur l'extrême droite.

Nous voilà donc face à une Flandre hésitante. Partagée entre la tentation facile du coup de pied dans se fourmilière fédérale et l'option plus raisonnable du soutien à la coalition actuelle, qui ne semble pas avoir démérité pendant deux années d'une trop rare stabilité politique.

Ce lundi, on commentait ainsi moins les résultats que la couleur de la cravate de Bart de Wever. Bleu, jaune et orange... Comme un signe d’ouverture pour une coalition avec les partis de droite et du centre droit ?

Flandre combattante ou Flandre menaçante, c'est à Bart De Wever que reviendra le dernier mot après sa nomination aujourd’hui comme informateur par le Roi.