La décision du roi Albert II d’abdiquer en
faveur de son fils Philippe le 21 juillet prochain n’est une véritable surprise
pour personne.
A l’âge de 80 ans, et après tout juste 20 ans
de règne, le monarque avait déjà laissé filtrer quelque lassitude et son désir
de ne pas devoir faire face à nouveau aux tumultes politiques que risquent
d’engendrer les prochaines élections régionales de 2014.
Certains font valoir aujourd’hui que deux
scandales auraient précipité son départ : le procès qui vient de lui être
intenté par sa possible fille naturelle, Delphine Boël, ainsi que l’histoire du
magot caché de la reine Fabiola.
Une récente réforme de la dotation royale
avait pourtant mis fin à cette polémique (cf. précédent post sur le sujet),
tandis qu’il y a longtemps que le roi des Belges avait levé un voile sur la
première affaire.
C’est
donc de sa pleine décision qu’Albert II quitte ses fonctions, en pouvant se
targuer de les avoir portées bien au delà de leur valeur symbolique. Tenant un rôle aussi discret que fondamental lors des crises
politiques de plus en plus marquées qui émaillèrent sa fin de règne, il passe
le relais à son fils « en toute sérénité
et confiance », avec le sentiment du devoir accompli.
Et le prince Philippe d’essuyer désormais les
mêmes vaines inquiétudes médiatiques que celles qui visèrent son père lors de
son accession au trône en 1993.
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